Être rentier c’est déjà une bonne chose, mais devenir riche sur la base de ce statut demande une bonne méthode d’investissement. Les détails dans les lignes qui suivent.
Sommaire
Toujours prioriser les actifs très rémunérateurs, mais à moindre risque
Devenir riche en étant rentier est avant tout une question de sélection d’actif. En effet, un rentier qui investit davantage dans le but de créer plus de richesse a plutôt intérêt à être bien prudent lors de ses acquisitions. Oui, pour assurer un rendement stable, voire croissant, il est utile d’établir des critères de choix bien pertinents et bien en phase avec les cycles du marché. C’est par exemple le cas des rentiers immobiliers. S’ils sont arrivés à atteindre ce statut, c’est parce qu’ils ont su prendre la bonne décision en matière d’emplacement et de fiscalité.
Mais leur ambition n’était pas restée au seul fait d’être rentier. Ils ont continué à pousser leur propre limite afin d’arriver à un point d’équilibre stable au sens du théoricien des jeux John Forbes Nash. Cet équilibre est celui de la richesse et de la volupté naturelle. Il allie sécurité financière et personnelle et assure un flux de partage patrimonial accru à toute la lignée générationnelle.
Ainsi, devenir riche sur la base de ses acquis financiers, c’est procéder à un processus de sélection d’actif très minutieuse. Mais une telle vision ne peut aboutir à sa fin si le rentier ne dispose pas d’un plan d’investissement bien réaliste et établi conjointement avec un professionnel de la finance. Cet appui lui sera crucial surtout pour la formation de son portefeuille. Il en aura besoin que ce soit pour l’acquisition des biens (et/ou des titres) ou la cession des actifs non stratégiques. Bref, faire le bon choix c’est rester rentier dans les meilleures conditions et devenir riche au moment voulu.
Savoir bien diversifier ses placements
La diversification des placements est une condition sine qua non pour qu’une personne puisse devenir riche en étant rentier. Oui, un investisseur digne de ce nom ne mettrait jamais tous les œufs dans le même panier au point de tout perdre au moindre choc externe. Une bonne diversification nécessite une fine répartition de son patrimoine dans des placements risqués et non risqués.
C’est par exemple le cas de bon nombre de Français aisés qui ont décidé de placer leur capital dans des véhicules d’investissement variés comme les SCPI (sociétés civiles de placement immobilier), les immobiliers physiques, les contrats d’assurance-vie, les plans d’épargne logement, les livrets réglementés, la Bourse et même les obligations vertes. Le but d’une telle stratégie d’ouverture est de réduire au maximum les charges en exploitant les moindres pistes de défiscalisation tout en maîtrisant sur le long terme les risques liés aux aléas du marché.
Une stratégie de diversification efficace contribue également à la neutralisation de l’effet dépréciatif de l’inflation. En effet, ce phénomène est l’une des bêtes noires des investisseurs. Pour atténuer ses effets indésirables sur l’optimisation de son patrimoine, il convient d’opter pour des placements capitalistiquement valorisants comme les biens immobiliers.
En effet, cette classe d’actif affiche une faible probabilité de dévalorisation sur le marché. Au contraire, avec le temps, ils gagnent de la valeur. De ce fait, en fonction de la tendance de l’offre et de la demande, le propriétaire peut procéder à la revente ou à la mise en location de certains de ses actifs afin de générer plus de profits et devenir riche sans gros efforts.
Maîtriser ses dépenses
Ce n’est pas parce qu’une personne a pu accéder au statut de rentier qu’elle peut se permettre de dépenser sans compter. Justement, le statut de rentier est l’aboutissement de plusieurs années de sacrifices et de patience. Ce n’est pas une situation figée en ce sens que c’est un statut qui se conserve et qui requiert un «travail» à plein temps. Un rentier désireux de devenir riche est tout le temps conscient que sa situation peut basculer du jour au lendemain à la moindre négligence de sa part.
Pour cela, sa priorité s’oriente vers la rationalisation de sa dépense. Certes, en tant que rentier, il aura besoin d’un quelconque niveau de confort, mais ce besoin ne doit pas aller au-delà d’une certaine limite si son capital ne le permet pas encore. En d’autres termes, il doit lisser ses dépenses en fonction de son patrimoine tout en compensant lesdites dépenses avec les fruits des investissements productifs.
Une enquête d’IFOP réalisée en février 2013 donne une bonne référence de cette idée de la richesse en France. En effet, les résultats de cette étude révèlent qu’une personne peut être considérée comme riche si le montant de son revenu net mensuel est supérieur ou égal à 6 500 euros, soit à peu près 7,8 fois de celui des 10% des Français les plus pauvres. Ce seuil peut aider les rentiers à comprendre globalement le concept de richesse dans le cas où ils ont du mal à réguler le rythme de leur dépense. Pour arriver à une bonne maîtrise de la dépense, leur but doit surtout se focaliser sur l’atteinte de ce seuil minimal ainsi que son maintien.
Établir un bon dispositif de contrôle interne
Devenir riche en partant d’un statut de rentier nécessite l’établissement d’un bon dispositif de contrôle interne (DCI). Concrètement, c’est l’ensemble des systèmes et des mesures établis par l’investisseur lui-même pour protéger son patrimoine des risques inhérents à l’activité de placement (dégradation, déclaration de bénéfices fictifs, vols matériels, etc.), mais aussi des risques non maîtrisables (aléas du marché, environnement juridique).
Le but d’un tel dispositif est donc de mettre l’ensemble des actifs détenus à l’abri de tous les facteurs de nature à générer des coûts de détention. Par exemple, dans le cas d’un contrat de bail passé avec un gestionnaire de parc immobilier, le propriétaire doit mettre en place une clause définissant les modalités d’entretien du bien, le mode de recouvrement des loyers et l’utilisation du local. Une telle technique permet au bien immobilier de dégager un flux de cash-flow stable avec le minimum de risque de déperdition financière, ce qui permettra à l’investisseur d’atteindre son objectif d’enrichissement.
Par ailleurs, si le rentier a investi en partenariat avec d’autres acteurs économiques, un DCI bien solide l’aidera à mieux détecter les fraudes au sein de la société (s’il s’agit d’une SCI ou une société civile immobilière par exemple). D’ailleurs, le DCI comporte des volets qui assurent la sincérité des comptes d’une société grâce à la mise en place d’une organisation plus efficace et plus performante.